mardi 18 décembre 2007

Jessica Lisse reçoit le Prix Vedrarias 2007 dans la catégorie Spécial Jeune [youpi !]

Article publé sur les site des éditions Filaplomb


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Jessica Lisse lors des cérémonies. (source)


Vous connaissez Jessica Lisse ?

En dehors de son excellent blog [qui pour la petite histoire est à l'origine de ma vie de blogueur - plus tard, j'ai croisé Nicolas et c'est devenu aussi politique], elle s'est aussi mise à écrire des nouvelles.

Non contente d'être publiée par les éditions Filaplomb, elle a aussi participé [avec un autre texte] au concours de nouvelles de Verrières-le-Buisson [91].

Le Jury, dirigé par Alain Absire, par ailleurs Président de la Société des Gens de Lettre [S.G.D.L. pour les intimes], vient de lui remettre, ce quinze décembre, le prix Vedrarias spécial Jeune 2007. Elle a même eu droit à la lecture publique de son texte [si vous avez un lien pour le son, faites-moi signe !] ce qui, pour une auteure, est un cadeau immense.

[C'est comme de soudain constater que ce qu'on écrit, l'ensemble des petites pattes de mots malaxés sur le papier existent réellement pour d'autres que soi, me semble-t-il…].

Et en tant qu'éditeur, je ne vous dis pas la fierté que je ressens à vous l'offrir à lire [et pour un prix modique] parmi les quatre premiers auteurs choisis pour ces débuts [les avis de lecteurs sont d'ailleurs excellents !].

Le Quid.fr m'apprend que Verrières-le-Buisson
abrita Louise de Vilmorin, André Malraux et Paul Fort.
C'est vous dire s'ils s'y connaissent en littérature…

dimanche 9 décembre 2007

Editions Filaplomb : l'avis des lecteurs

Article publié sur le site des éditions Filaplomb


QuatreCouvs.JPG
Arnaud Dudek, Barbara Souffir, Jean-Louis Ruffel et Jessica Lisse, les quatre premiers auteurs de nouvelles publiés par les éditions Filaplomb



Tinoune, le 8 décembre 2007 [à propos de «Florence» de Jean-Louis Ruffel] :
Une nouvelle tout en finesse et en suspension. A lire pour découvrir un auteur virtuose des mots. Merci.


Plumeau, le 5 décembre 2007 : […] Et je lis notamment le livre de JL RUFFEL qui m’a interpellé. Je pense que c’est un petit bijou ! Je n’en ai lu qu’un extrait et l’ai commandé aussitôt !

Zoridae, le 4 décembre 2007 : J’ai reçu trois de vos livres qu’un ami m’a offerts et je les ai beaucoup aimés, en particulier Florence au style virtuose et à la narration pleine de suspense.
Comme prévu ces petits ouvrages ont parfaitement rempli ma poche et ont transfiguré mes derniers trajets en métro… en faisant de véritables voyages ! Merci !

Marc, le 30 novembre 2007 : Je l’ai reçu Mardi matin. J’ai beaucoup aimé le texte. A bientôt.

Marc sur son blog, le 30 novembre 2007 : Je l'ai reçu dans son enveloppe avec le courrier du mardi matin après l'avoir commandé Dimanche soir ICI. Je l'ai vite glissé dans mon sac et je suis parti travailler. J'ai ouvert l'enveloppe en attendant à un feu rouge. Je l'ai lu pendant mon déjeuner dans le bruit de la salle de pause. Je l'ai relu le soir à la maison pendant que ma femme et ma fille regardaient la télé. Je l'ai pris dans ma poches le Mercredi matin et je suis allé à la plage. Je l'ai lu encore une fois assis sur le sable face à la mer et au soleil du matin. J'ai aimé l'écriture, l'histoire, la pudeur et j'ai envie de recommencer l'expérience. Cela commence comme ça: "Il était passé devant elle et leurs regards s'étaient croisés."

Mupi78, le 26 novembre 2007 : olala le joli petit livre !! Florence un bien jolie prénom pour une dame de joie, la couverture est bien trouvée…..j’ai déjà lu qq pages, bien sûr j’aime le style de l’écrivain….c’est presque nous qui la suivons dans ces ruelles et dans cet hôtel ! QUEL TALENT Mr Ruffel ….. :-))) merci Filaplomb !!

Sensible, le 22 novembre 2007 : […] Je viens donc témoigner, après avoir mis la plus haute note possible, pour le livre de Jessica (Lisse). Effectivement. Magnifique bouquin, enfin, évidemment, ce n’est pas un pavé de cinq cent pages type Balzac ou Zola que l’on lit pour le bac de français. Non. Elle c’est un peu une chronique de vie que j’ai admiré. J’ai pris du plaisir à feuilleter ces quelques pages, trop courtes, qui m’ont rappelé le blog que je lis tous les jours. […].

Nicolas Cotten, le 20 novembre 2007 : Merci encore, je suis agréablement surpris par la qualité de l’impression et de la mise en page. Continues comme ça ! Je te soutiens.
Nicolas Cotten, directeur de la revue “In-fusion”, membre du comité de lecture des éditions du Jasmin (Clichy)

Sonia M., le 19 novembre 2007 : Les nouvelles sont supers je les ai lu un peu partout (dans le métro, à la laverie, en salle d’attente..), c’est tellement pratique je trouve, c’est léger petit et agréable à lire, en plus chaque histoire est différente! Bravo aux écrivains

A.D., le 16 novembre 2007 : Oui, Sukuma est une “nouvelle d’atmosphère” très réussie, qui repose sur un joli effet de surprise. On y frissonne, et on se délecte aussi de cette peinture réussie d’un bar anonyme. Bref, on en redemande.

Irène Delse, le 14 novembre 2007, sur son blog : Vous vous souvenez des éditions Filaplomb ? J’avais déjà parlé de ce projet de Philippe Braye, par ailleurs auteur du très sympathique blog “L’avis des petites choses”, et l’un des rédacteur d’Équilibre précaire(1), de créer une maison d’édition spécialisée dans les nouvelles, et qui vendrait sous forme de petits livres des textes courts d’auteurs contemporains ?
Eh bien ça y est, amies lectrices (et amis lecteurs, certes, mais statistiquement, vous êtes plus nombreuses) : non seulement le site des éditions Filaplomb est en ligne, mais ça marche fort bien, puisque j’ai pu il y a quelques jours y passer ma première commande. Et que je l’ai reçue !
Me voilà donc en train de lire Soukouma et le boucher Armani, un texte superbe signé Barbara Souffir. Une auteure à suivre, celle-là, au fait… Allez faire un tour sur son nouveau blog, ça déchire des oreilles d’éléphants roses en peluche ! ;)
Ah, et puis, matériellement aussi, le livre est chouette : mise en page soignée, impression écolo sur papier sans chlore, bref, le bonheur.

Sensible, le 9 novembre 2007, sur son blog : J'ai aimé la couverture et la partie du titre mise en valeur. Même la Tour Eiffel sans jambes, j'ai admiré. J'ai aimé la deuxième page. "L'auteur" suivi d'une photo et d'un prénom que je connaissais. Un nom de famille à peine découvert. J'ai relu le petit paragraphe qui décrit sa vie. J'ai aimé la description de l'oreiller que j'avais imaginé en vrai. J'ai aimé, aussi, la partie sur le métro et bien d'autres choses. J'ai admiré le style et la facilité du glissement des phrases. Ils ont glissé sur mes cordes vocales comme une musique douce. J'ai été scotchée par les mots et expressions si bien choisies. Même la dédicace, au tout début, juste avant le premier paragraphe, m'a fait sourire. Parce que les personnes qui ne connaissent pas le blog inscrit en petit caractère sur la couverture, et ben, c'est gens-là, ne comprendront peut-être pas et ne sauront pas tout de suite que l'auteure ne dédie pas son livre à elle-même. Et franchement. Le dernier mot. Ou plutôt la dernière comparaison. M'a. Comment dire. Transportée. Ou plutôt, non. Elle m'a ramenée dans ma chambre et ses quinze mètres carrés. Que j'avais quitté quelques minutes auparavant. En allant à travers les pages dans une histoire qui n'est pas la mienne.
J'ai reçu cette petite chronique de vie dans ma boîte à lettres. Ce midi. Et je l'ai lu en quelques minutes, ce soir. Je n'ose pas dire qui est l'auteure. Je n'ose pas faire de lien à vrai dire. La photo en dit déjà assez. Et puis. C'est mieux comme ça.

Sur le site des Influenceurs, vous trouverez non seulement la bannière des éditions Filaplomb à afficher sur votre blogue mais aussi la liste des blogueurs qui l'ont déjà mise en place. J'en profite pour les remercier publiquement de ce soutien.

samedi 1 décembre 2007

Editer des nouvelles, c'est entendre les auteurs…


Article publié sur le site des éditions Filaplomb :


Ce qui est bien dans le métier d'éditeur, c'est quand on tombe sur un auteur qui nous épate.

Il y a des jours, c'est vrai, on y va à reculons vers les manuscrits. Il y a le travail à côté pour payer le loyer et l'honnéteté de ne lire qu'en étant disponible à la lecture. La gestion du quotidien [les bugs à pourchasser sur le site], la fatigue, les choix à faire pour l'avenir de la maison d'édition…

Vous imaginez bien que, dans ce que je reçois, tout n'est pas génial. Il y a les bonnes idées pas abouties, les bien écrits mais creux dedans, les bons débuts qui ne mènent nulle part [la même déception que pour les blancs en neige, quand on se rend compte qu'ils sont tout retombés…]. Le plus souvent, ce n'est pas mal du tout mais il manque le petit quelque chose qui fait la différence. Cette chose indéfinissable par quoi commence la littérature.

Des phrases imprimées sur le papier qui vous donnent le sourire ou bien vous poussent les larmes aux yeux. Ou bien qui vous amusent et dont la lecture vous transporte vers un état émotionnel légèrement différent de celui que vous aviez en entamant la première ligne de la première page.

Ce fut le cas avec Arnaud et ses interrogations sur le couple, avec Barbara et ce boucher Armani au milieu de ce bistrot pour habitués, avec Jean-Louis et la rencontre avec Florence, la prostituée et avec Jessica et un Paris à sa mesure. Chacun de ces quatre auteurs m'a confié ses mots et j'ai été touché par leurs écrits. Chacun dans sa manière de dire le monde m'a ému à un tel point que j'ai pensé qu'il fallait partager cette émotion [rappelons que vous pouvez lire ces quatre nouvelles en commandant ici].

Ce sera le cas aussi avec les deux nouvelles qui paraitront en janvier et puis dans les mois qui suivront. On y trouvera des légendes dans l'espace, des autobus en Inde, une demande en mariage, une seule étoile, des hamsters encombrants, la naissance intime d'un enfant pour son père…

Ce qui est bien quand on est éditeur, c'est d'être épaté par ses auteurs…